Tel que promis, le 7 décembre dernier, Gang de Geeks est allé vous dénicher de petites perles parmi les créations artistiques et indépendantes du Salon nouveau Genre à Québec. Près de 4500 visiteurs ont joué du coude parmi les 120 créateurs de la relève en métiers d’art, en arts visuels, en édition, en mode, en design et en musique. De quoi mettre la main sur des cadeaux de Geeks vraiment originaux!
«Les Zutiles» d’Émily est l’un des kiosques qui ont retenu notre attention. Ces gentils petits monstres nous ont chaleureusement accueillis et nous ont présentés leurs copains.
Très attachants, ils se sont gentiment enroulés à nos cous pour faire de chauds câlins. Une chance parce qu’il faisait un froid à ne pas mettre un monstre dehors!
C’est alors qu’un de nos mini-Geeks a attiré notre attention sur les «étuiscargots» qui nous regardaient de leurs yeux tristes comme s’ils disaient: «Amenez-moi! Je transporterai pour vous les crayons de couleur dans vos aventures! Je peux même être pratique pour un DM qui cherche toujours ses crayons!
Soudain, nous avons dû intervenir pour empêcher les Pac Mans magnétiques du kiosque “Les belles gnéseries de Lora Zepam” de venir les dévorer!
À défaut d’avoir des dés sur nous pour savoir si nous allions réussir une attaque critique, nous nous sommes tournés vers le kiosque de Marie-Ève Castonguay pour lui emprunter un de ses bijoux contemporains ressemblant à des dés 20. Nous avions l’embarras du choix!
Question de nous mettre dans l’ambiance, Samuel Murdock, directeur artistique de P572, a augmenté l’expérience de combat en nous gratifiant des mélodies sur l’album «Coeur» de l’artiste «Mathématiques». La musique instrumentale ludique faite à partir d’une console de jeux vidéo NES de Nintendo par Pascale Mercier convenait parfaitement à la situation! Dans le genre électro, on ne pouvait pas mieux tomber. Fidèle aux sons et musiques notre jeunesse de papageek et mamangeek, nous avons fait face aux assaillants tandis que les mini-geeks dansaient pour nous encourager. Fire, remixé par Millimetrik, avait tout ce qu’il faut pour nous rappeler les années ’80. Jugez-en par vous-même:
Quel féroce combat! Lorsque les Pac Mans affamés furent devant nous, notre adogeek eut une idée de génie. Elle plongea la main dans notre sac de parfaits aventuriers pour envoyer nos fruits au fond de la salle. Excellente diversion! Les problèmes éloignés, nous avons constaté que le temps commençait à manquer pour terminer notre tournée des kiosques avant de recevoir un D4 de dommage par les milliers d’autres visiteurs. Samuel nous a donc motivés à l’aide des mélodies de Keith Kouna.
Ce chanteur et parolier du défunt groupe «Les Goules», est bien connu sur la scène alternative québécoise. Sainement cinglée, sa musique s’est fondue dans notre aventure de Geek sans trop de difficultés. Son côté ludique nous a donné beaucoup de plaisir tandis que nous forgions notre chemin vers une autre table d’exposition.
Nous avions presque atteint la fin de notre quête. Néanmoins, le Salon Nouveau Genre, n’avait pas dit son dernier mot. Nous devions maintenant résister à l’envoûtement du formidable travail de Frederic Auln! Utilisant son sourire et son enthousiasme pour ajouter au charme de ses trésors, nous devions faire des jets de volonté pour résister à tout acheter. C’est d’ailleurs le moment que choisit le recueil «Level Eleven» pour nous ensorceler de ses couleurs resplendissantes.
Issue de onze toiles faites lors d’une résidence aux Philippines en 2005, chacune des images présentées a fait l’objet d’une œuvre exposée là-bas. Bien sûr, nos mini-geeks auraient bien aimé garnir les murs de leur chambre de ses toiles magnifiques. La dure réalité nous a donné la force de vaincre le sort auquel on tentait de nous soumettre. Ces tableaux ont été vendus aux Philippines. Heureusement, pour les geeks et geekettes de ce monde, Frederic Auln continue d’exercer son talent sur des toiles au Québec.
Nous l’avons donc chaudement salué avant de reprendre notre route.
Cette aventure ne pouvait se terminer sans combler les besoins littéraires de mamangeek!
Par bonheur, Denis Bégin, directeur littéraire chez les Éditions Katapulpe, était là. Il tenait entre ses mains, le «Walkthrough»(1) qu’il nous fallait. Parmi tous les fanzines publiés en sept ans d’existence, M. Bégin nous recommanda de jeter un oeil sur l’exemplaire no9, «Électronique». Exactement ce qu’il nous fallait pour fuir les visiteurs envahissants du Salon. L’évasion était maintenant à notre portée. Mais avant d’accepter un présent magique, tout bon DM vous dira de vous renseigner sur le mécène qui se présente à vous. Gang de Geeks a donc fait ses devoirs.
Katapulpe, c’est une équipe de passionnés par la création littéraire qui s’est donnée pour mission d’être le tremplin d’auteurs, de graphistes et d’illustrateurs en pleine émergence. En plus de mettre la main sur des textes de qualités, les lecteurs aident des jeunes à prendre leur place dans la société. Le fondateur de ces Fanzines, Denis Bégin, a travaillé fort. Il a même réussi à intégrer son média en désign d’édition à l’Université Laval. Eh oui! Katapulpe est donc harmonieusement illustré par les étudiants de cette formation afin d’amener plus loin la nouvelle. Pour ceux qui souhaiteraient suivre leurs aventures, notez que la page web changera bientôt. En attendant, il y a toujours le groupe Facebook, où Katapulpe nous partage les étapes de son épopée dans le monde du fanzine littéraire.
Après autant d’émotions, les mini-geeks étaient affamés. Nous avons donc remonté les corridors du donjon (entendre ici: le sous-sol de l’Église St-Jean-Baptiste de Québec), pour aller sustenter les panses de nos troupes. Une autre quête commençait. Les boutiques environnantes, parées de leurs plus belles décorations des fêtes, n’offraient rien de comestible pour nos mini-geeks qui se transformaient tranquillement en d’horribles orcs! Ipso facto, nous avons redoublé d’ardeur pour éviter que nos aventuriers mutent en de terribles créatures des glaces. Les super héroïnes d’Erico, maître chocolatier, nous ont sauvés!
Présentant des «Ti-Mousses» à nos mini-geeks, ils ont réussi à contrer le sort qui les dévorait. Ces formidables chocolats chauds, chauffés et moussés à la vapeur, nous furent servis dans de mignons petits verres. Et que dire des mini guimauves sur le dessus qui fondaient en bouche? Pur délice.
Toutefois, notre plaisir ne s’est pas arrêté là. Dans une pièce annexée, un sympathique musée nous a divertis tandis que nous permettions à nos corps frigorifiés de se réchauffer. C’est ainsi que les mini-geeks se sont amusés à développer leurs connaissances sur le cacao et son histoire. Pendant ce temps, papageek et mamangeek ont pu admirer plus de 200 objets anciens et contemporains provenant du Mexique, des Caraïbes et de l’Europe.
L’appétit un peu calmé, les membres dégelés, nous pouvions continuer notre randonnée. Quelques pas plus loin, une surprise nous attendait. Un petit bistro appelé «Le Hobbit»! Nous étions fous de joie jusqu’à ce que papageek attire notre attention sur le menu affiché. Ces plats étaient destinés à des geeks avec un peu plus de moyens. Néanmoins, nous tenions à vous partager notre trouvaille qui tombe à point nommée avec la sortie du film ce soir.
D’autres rebondissements sont venus pimenter notre périple, mais ils feront le fruit d’un article qui paraîtra la semaine prochaine.
(1) Walkthrough: Guide pour aider les joueurs de jeux vidéos à avancer dans la quête.
[…] avant qu’un ami ne récite Le Dormeur du Val… Alors, afin de revenir aux fêtes : Quand la famille Geek par à la chasse aux cadeaux […]
Félicitations à mon bataillon d’aventuriers élites qui on bravé le froid pour aller à Québec et qui on rapporté de belles anecdotes, de belles photos et de bonnes adresse !!!