Yen a qui disent que je maltraite mon Général Geek dans certaines de mes chroniques, mais ce n’est pas vrai. Je l’aime. Et ce n’est pas parce que je vous parle plus souvent de 12 Monkeys que de The Flash dernièrement que je le déshonore. Non en fait c’est que, autant soit excellente la synergie entre Arrow et The Flash. Aussi surprenante que soit la qualité (que j’appellerais le facteur Continuum Espace-Temps (CET) dorénavant, décrivant ainsi toutes les interactions reliant chacun des Univers existants.*voir fin de chronique.) de Agent of S.H.I.E.L.D. depuis l’épisode qui marque le début de l’épisode End of the Beginning (s01e06), 12 Monkeys est tout simplement dans notre présent, jusqu’à aujourd’hui, ce qu’il y a de plus éducatif et de meilleur en syfy à la télévision. Voyage dans le temps on se comprend et en vous disant que je suis Le Geek superhéros.
Mais voilà qu’arrive le premier voyage dans le temps de Barry/The Flash, Out of Time et Rogue Times : s01e15 et s02e16.
Et je suis repu de ce Flash. Mais j’ai le goût de dire :
Astérix, tu as vu le chef?
…Il m’a laissé juste après les hors-d’œuvre.
Je dois donc maintenant écrire sur the Flash, parce que c’est la dernière meilleure affaire que j’ai vu dernièrement. Si je vivais de mon écriture, j’écrierais sur toutes les séries télé que je regarde. Alors voici un melting pot de ce qui vient d’arriver un peu partout.
Un autre exemple de paradoxe temporel.
La prémisse première de 12 Monkeys, lorsqu’on parle de paradoxe temporel, c’est qu’on ne peut pas être au même endroit au même moment. La même que pour Retour vers le futur. Sauf que Flash ne se retrouve pas en présence de lui-même avant la distorsion temporel qui le ramène au point de départ de son malheur. Si tu ne réussi pas ou si tu réussi bien la première fois, tu devrais le faire mieux la deuxième fois ou, à tous le moins, limiter les dégâts.
Chacune des vérités auxquelles nous tenons, dépend d’abord et avant tous de notre propre point de vue.
– Obi-Wan Kenobi, A new Hope.
Et c’est avec ces sages paroles que nous analyserons les deux épisodes de The Flash.
Du point de vue de Barry et du point de vue du spectateur.
Save the day and screw up my life, or so I think.
Pour Barry, le jour de la marmotte s’avère un calvaire à la fin. Oui il sauve Central City d’un Tsunami créé par Weather Wizard et le capture. Mais à quel prix?
Il passe pour un fou, se ridiculise devant Iris. Mange toute une dose d’humilité avec le poing d’Eddie, en plus de se retrouver devant Captain Cold, HeatWave et The Golden Glider (ca fait tellement 70 comme nom. Ben r’garde dont ça? Sa première apparition est en 1977 dans Flash #250).
Le « deal » entre Snart et Barry est d’une ingéniosité irréprochable dans la narration de l’histoire et pour la continuité de cette dernière. J’te connais, tu m’connais. Je suis le méchant, t’es le héro. Y’a pas de moi sans toi alors tu essaies quand tu veux et on recommence, The Squeeky Wheel. Et en bonis, leur nouvelle allégeance vient subtilement placer la Rogue Gallery dans la mythologie de Flash. Dans le fond, Barry dit : Amenez-vous, je vous attends. Et Captain Cold lui répond : Merci de nous donner la chance de t’affronter. (Note de GG : et c’est très fidèle à l’histoire originale de Barry Allen)
Pour le spectateur, ma première joie a été de voir Cisco vivant et ma plus amère déception de voir que Wells retourne dans l’ombre et que ce qui avait l’air d’un avancement dans son histoire ne devienne ni plus ni moins qu’un songe d’une nuit d’été. Il reste encore plusieurs épisodes, et peut-être que cet évènement, même si …… nous montre toujours la disparition de Barry dans le futur, changera le destin de Wells, pour le meilleur et pour le pire. Les deux scènes avec Wells et Cisco, dans chacun des épisodes, sont empreint de bon sentiment paternel. Barry ne connaît pas cette différence et ne peut de lui même juger l’impact de son premier voyage dans le temps. Et nous, téléspectateurs, sommes laissés devant l’inconnu, omniscient du présent.
Déjà Vu
Je pensais bien que j’avais raison en parlant de Divine Move (12 Monkeys s01e10) comme d’un épisode de remplissage. Shonin (s01e11) s’est avéré être un épisode crescendo qui nous amènera aux deux dernier épisodes de la saison, dont le premier s’intitule « Paradox ».
Shonin se présente comme « Son Histoire » (origine story) de Ramse, le Witness.
À travers l’épisode, nous suivons Ramse dans tous les moments importants que 12 Monkeys nous a raconté jusqu’à présent, de son point de vu depuis 1987; depuis le premier épisode de la série.
Mais ce ne sera pas pour tuer Cole, c’est pour s’assurer qu’il échoue à chaque fois et que chaque étape importante de son voyage se déroule comme prévu/Comme ça s’est passé.
Aucun dévulgacheur pour vous aujourd’hui. Mais je vous suggère fortement de vous mettre à jour avant d’écouter les deux derniers épisodes en rafale.
Dévulgacheur : Il faut que le message du docteur Cassidie arrive au futur, et il faut qu’elle vive assez longtemps, mais qu’elle ne meurt pas trop tard. Hahahaha! 12 is not primary.
The Defenders
Le premier volet d’une série de quatre Daredevil, une série de 13 épisodes comprenant Luke Cage, Jessica Jones et Iron Fist, qui devrait mener à la série The Defenders, qui fera comme Avengers et unira tous les personnages dans un CET du MCU. Daredevil arrive donc en onde sur Netflix le 10 Avril prochain.
La série de 13 épisodes sera présentée en une seule fois, comme pour les autres contributions Netflix/Marvel et je vous ferai une critique de la série une fois que je serai passé au travers.
Paul de Rabagliati
La chronique Dans ma Bulle est toujours en train de travailler non plus sur un article, mais sur un dossier de l’œuvre de l’auteur, qui comprendra également une analyse comparative entre la version bédé de Paul à Québec et le film qui doit sortir durant l’automne. J’espère avoir le temps de vous l’offrir comme cadeau avant le temps des fêtes, sinon au début de 2016. Merci de suivre les aventures de Kit4 Super-Héro et de les suivre sur Gang de Geek.
Le Continuum Espace-Temps (CET)
Dans le fond ce que le CET veut vraiment dire c’est : la plateforme sur laquelle se présente une série d’événements influençant ou influencés par les autres membres de l’univers auxquels chacune de ces plateformes fait partie.
Exemple : S.H.I.E.L.D est une plateforme, elle est à la télévision. Mais elle fait partie d’une série influençant ou influencée par une autre plateforme, celle du Marvel Cinématic Universe au cinéma. Chaque CET se touche. Nous verrons comment Netflix et Sony, les deux nouvelles plateformes, se joindront à Marvel et établiront leur CET durant les prochains mois.
Exemple 2 : Arrow et Flash font partie de la même plateforme et interagissent ensemble. Ils ont leur propre CET dans un univers DC. Voilà qu’un spin-off est prévu dans ce CET. Mais pas encore avec celui du cinéma avec l’arrivée de Man of Steel et pas plus si on se fit à ce que nous savons de Batman vs Superman : Dawn of Justice. Aussi, Arrow et Flash vont-ils interagir avec la Super-Girl de ABC, étant donné que les deux sont sur la plateforme CW?
En tout cas, DC/WB/CW/ABC, vous devriez apprendre à gérer la continuité et surtout à amalgamer vos différentes continuités comme le fait Marvel dans sa MCU et comme vous leur avez montré. De Batman : The Animated Serie en passant par Batman Beyond jusqu’à Young Justice. Maintenant, il faut le faire avec Henry Cavill’s Superman, Ben Affleck’s Batman, …………Arrow,…………..Flash, Brendan Routh ‘s The Atom et ……… Super-Girl.
Mais non. Nous n’aurons droit qu’à un Suicide Squad. Mais où va-t-il trouver sa place celui-là dans le CET de DC? Will Smith en Deathstroke et Jarred Leto en The Joker? Et à une série ou Deathshot n’est pas mort? Ah oui! Ça se passe durant l’épisode du mariage de Diggle, et ça n’a malheureusement rien de bon pour ficeler ce CET. DC nous offre plein d’histoires, mais aucune continuité comme Marvel ne nous l’offre. (Note de GG : t’exagère… est-ce si important que tout soit relié… The Flash est un bon show en tant que tel, là n’est pas l’important ?)
Écrit Par Kit4 Superhero, Corrigé par Magnolia, Edité par GénéralGeek