Tic Tac! Le temps fuit et vous êtes à court d’inspiration? Voici quelques suggestions d’auteurs et de collaborateurs de Gang de Geeks.
Vous y trouverez les incontournables classiques qu’il faut absolument avoir lu dans notre vie, les coup de cœur ou une découverte qu’ils ont fait cette année. Vous aurez assurément de quoi garnir vos bas de Noël!
Jonathan Reynolds
Cofondateur de la maison d’édition Les Six Brumes et un auteur émergeant de la littérature d’horreur québécoise dont «La légende de McNeil» (décembre 2013).
- La peau blanche, de Joël Champetier
- Au rendez-vous des courtisans glacés, de Frédérick Durand
- Là-haut sur la colline, de Claude Bolduc
- Chant pour enfants morts, de Patrick Brisebois
- 5150 rue des Ormes, de Patrick Senécal
- Le Seigneur des anneaux de J. R. Tolkien
- Ça de Stephen King
- Nuit d’été de Dan Simmons
- La Tapisserie Fionavar de Guy Gavriel Kay
- Tout Lovecraft (pas capable de choisir…)
Caroline Barré
Passionnée de la littérature, elle est l’auteur de la sage «L’héritière de Salem» dont le dernier tome «Bethsabée» paraîtra en février 2014.
Pour mon Top littéraire, j’opterais pour la série Agrippa, qui comprend 6 tomes, des auteurs Jean-Pierre Ste-Marie et Mario Rossignol, présentée aux Éditions Michel Quintin. La série Agrippa est un véritable coup de cœur pour moi qui suis passionnée d’histoire! Les auteurs y ont poussé la recherche et nous font découvrir des villages pittoresques du Québec et d’Europe aussi, jouant d’audace en présentant un curé comme personnage principal. Ce sont des romans où le fantastique et l’histoire s’entremêlent. J’ai toujours eu peine à en refermer un avant la fin, espérant toujours la suite qui ne tardait pas paraître en librairies. Agrippa, une série à découvrir absolument!
Alamo St-Jean
Co-éditeur, directeur de la distribution, membre du comité de lecture à Brins d’éternité et Cofondateur, ainsi que co-éditeur, à La Maison des viscères.
- Fight Club de Chuck Palahniuck
- Rant de Chuck Palahniuck
- Bilbo de J.R.R. Tolkien
- Snow Crash de Neal Stephenson
- Chronoreg de Daniel Sernine
- Le Voleur des steppes de Joël Champetier
- L’inspecteur Specteur et le doigt mort de Ghyslain Taschereau
- The Lies of Locke Lamora de Scott Lynch
- Watchmen de Alan Moore et Dave Gibbons
- 1984 de Georges Orwell
Mariane Cayer
Collaboratrice de la revue Le libraire, chroniqueuse littéraire à l’émission Autrement vue de Télé-Cogeco Saint-Hyacinthe, elle collabore également à la revue Brins d’éternité en tant que critique. Elle décortique de nombreuses oeuvres littéraires sur son blogue «Les lectures de Prospéryne».
La stratégie Ender d’Orson Scott Gard: Sans doute un des livres qui m’a le plus marqué en 2013. L’univers est celui de la science-fiction, mais l’aspect le plus marquant est l’évolution psychologique d’Ender et toute la manipulation dont il est victime de la part des adultes autour de lui. Dans ce livre, l’aspect science-fiction est magnifiquement mis au service de personnages forts et complexes. Un petit bijou, dont on a fait une adaptation cinématographique de bonne qualité étant donné la densité du roman.
Chronoreg de Daniel Sernine: Considéré comme plusieurs comme un chef-d’oeuvre de la science-fiction d’ici, je ne peux m’empêcher… d’en être convaincue. Daniel Sernine a su construire un univers aux multiples racines, avec un personnage principal auquel on s’attache grâce ou peut-être à cause de ses faiblesses, de ses incohérences et de sa volonté de réussir les missions qui lui sont confiées. Logique, il ne s’interroge pas sur le pourquoi et le comment, mais ça n’en fait pas un être insensible. Et puis, cette vision d’un Québec indépendant en guerre contre le reste du Canada pour des questions énergétiques… Une perle que ce roman!
Les monades urbaines de Robert Silverberg: Grand maître de la SF, ami d’Asimov, Les monades urbaines est l’un des chefs d’oeuvres de Robert Silverberg, imaginant une société dystopique vivant dans de gigantesques tours de 1000 étages où liberté sexuelle totale et augmentation effrénée de la population vont de paire. Vertige de la tour, de sa population, de son organisation, de sa propagande… Construit autour d’une série de nouvelles sur le même univers, même dans sa structure, ce roman décoiffe. Décoiffe et fait réfléchir: dans notre société qui adore construire en hauteur, où s’arrêtera-t-on?
Luc Dagenais
Auteur de nouvelles chez Solaris, il nous prépare un projet bien spécial avec les éditions les Six Brumes. À suivre!
Poésie : Le livre clairière (Herbes rouges) — Mario Brassard. Au menu : amour, maladie, mort, inquiétude, le tout servi par une écriture sentie, à vif et tout en douleur.
BD : Blast T3 : La tête la première (Dargaud) — Manu Larcenet. Errance, drogue, hallucinations et illuminations sur fond d’histoire policière. Superbes dessins n&b avec blast de couleurs, avec textes à l’avenant. Judge Dredd: The Complete Case Files 01 — John Wagner et coll. Recueil des bandes dessinées originales parues dans les années « 70s. Motos, action, adrénaline et méchants robots sont au rendez-vous de cette SF psychotronique.
Policier : La tristesse du samouraï (Actes Sud) — Victor del Arbol. L’impact d’un personnage machiavélique sur trois générations d’une même famille, avec la guerre civile espagnole comme toile de fond. Suspense et psychologie impeccables. “Maigret” de Simenon et “Hercule Poirot” de Agatha Christie. Comme recherche et développement pour un projet d’écriture, j’ai lu 16 romans du commissaire Maigret et 11 d’Hercule Poirot… Vivement conseillé si vous aimez les enquêtes pantouflardes aux charmes désuets. N.B: les Hercule Poirot publiés avant a 2e Guerre sont bien meilleurs que ceux publiés après.
SFF: Shatnerquake (Eraserhead Press) – Jeff Burke. Récit humoristique bizarro mettant en vedette nul autre que William Shatner aux prises avec une myriade de Shatners meurtrier lors d’une ShatnerCon… Horreur en 3D (Éditions Z’ailées) — Jonathan Reynolds. Horreur et SF sont au rendez-vous de ce roman jeunesse au synopsis solide et aux personnages bien campés. Selon moi, le meilleur “Zone Frousse” publié à ce jour.
Littérature Blanche : The buddha in the attic (Anchor) – Julie Otsuka. Le récit d’une génération d’immigrantes japonaises aux États-Unis, raconté au “nous” (au lieu du “je” ou du “il” habituels et du “tu” occasionnel). Le roman devient un chant polyphonique d’une force et d’une beauté implacables. Un des meilleurs textes que j’ai lus de ma vie, point. Narcopolis (Penguin) – Jeet Thayil. Les fumeries d’opium de Bombay dans les années “70s’. Une écriture langoureuse, feutrée, tout en douceur, et un regard sans jugement ni complaisance sur les déshérités de la terre. Villes mortes (Édition de ta mère) — Sarah Berthiaume. Recueil de nouvelles sur la condition humaine. Humour subtil et réflexions douces amères sur les relations humaines.
Martine Vignola
Chroniqueuse à Gang de Geeks, elle met la touche finale à son manuscrit «Circa» avec l’aide de l’agente littéraire Dominique Girard.
- Le Seigneur des Anneaux de Tolkien (Comme si ça vous étonnait!)
- L’Affaire Charles Dexter Ward!
- Millenium de Stieg Larsson
- Agrippa de Mario Rossignol et Jean-Pierre Ste-Marie
- Le chasseur de Geneviève Blouin
- La légende de McNeil de Jonathan Reynolds
- Les dossiers Dresden de Jim Butcher
- Madluck de Gilbert Thiffault
- Les Dreamwalkers d’Alain Lafond
- Vortex de Dave Côté (oui je sais que c’est pas un livre mais un nouvelle… j’ai pas pu m’empêcher de le mettre parce que c’est un texte qui m’a particulièrement touché!)
Félix D. Corbeau
Créateur de cette collection appelée : Les Fables D. Corbeau. Auteur des livres «Histoires de peurs» et «Ombre éternel».
J’ai un profond respect pour de nombreux auteurs tel Edgard Allan Poe, Jean de la Fontaine, Shakespeare ou Charles Fort. Comme à la fin de mon texte «Fauteuil Vermeil», où j’ai citer les derniers mots du corbeau d’Edgard Poe ou bien ma couverture qui est directement inspiré de Jean de la Fontaine.
Pour terminer, je vous offre en présent une courte histoire de mon cru:
Lorsque le malin force la main du destin
La plus belle de toutes, il la trouva À elle son imprudent crâne fût réduit
C’est donc elle qu’il marisa En une sanguinolente et méconnaissable bouillit
Il la connaissait peu, mais la savait agace Et à l’amant dieu merci
Mais si amant elle avait, l’attendait la masse Je ne décrirai point ce qu’il lui fit
Or il advint qu’un amant elle avait Le mystère reste à comment le mari le sut
Et toute prudente elle se faisait Car sur nul toit le secret crié ne fut
Malheureusement, aussi bien gardé fut le secret La réponsse est que le malin
Le destin fit qu’elle fut prise sur les fait Prémédite le sang en bain
Et pour que la précédente histoire
S’achève macabrement
Ce que dans le futur il avait pu voir
Que si le mari arrivait promptement
Directement au diablotin
Irait l’âme de la catin
Et que vous en tirez une morale ou rien
C’est ainsi que l’histoire prendra fin.
[…] Salon littéraire : Inspiration littéraire pour le bas de Noël! [spécial Noël]. […]