Bridle a créé un dispositif portable qu’il appelle la «Spalière de surveillance». Inspiré par la Spalière – une pièce d’armure de plate médiévale qui protège le porteur des coups inattendus venant “d’en haut”. La Spalière de surveillance alerte donc le porteur de la même façon invisible, s’il y a une intrusion électronique. Chaque fois que le capteur détecte une lumière infrarouge couramment utilisé avec les caméras de surveillance, il envoie un signal électrique à deux plaquettes “de stimulation nerveuse électrique transcutanée”, ce qui provoque à l’utilisateur une légère contraction.
Nous passons sous les caméras de surveillance tous les jours, donc sur environ des centaines de minutes de film. Nous les remarquons rarement. James Bridle, un artiste londonien, voudrait nous le rappeler.
Chaque fois que la Spalière détecte une caméra de sécurité, il fait contracter votre épaule un peu. Vous pouvez voir la Spalière en action dans la vidéo ci-dessus.
Le Spalière de surveillance n’est pas le seul projet qui explique comment la surveillance est difficile à voir et peut être contrecarré. En octobre, un artiste néerlandais prétend avoir inventé une chemise qui confond les algorithmes de reconnaissance faciale.
Surveillance Spaulder from stml on Vimeo.
Avant lui, le designer américain Adam Harvey explorait le maquillage, les coiffures et les châles qui pourraient confondre le logiciel de reconnaissance du visage ou du corps utilisés par les drones. Beaucoup de ces idées se retrouvent à travers la science-fiction.
Par exemple, le “T-shirt laid”, de l’écrivain de William Gibson était un vêtement théoriquement si hideux que les caméras de surveillance ne pouvaient pas supporter de le regarder.
Mais la Spalière de Bridle a un objectif légèrement différent. Au lieu de gêner les caméras et les algorithmes, il signale simplement à l’utilisateur leur présence.
Qui sait où la technologie nous mènera?
sources:
http://www.theatlantic.com
http://booktwo.org/